Biodiversité commensale

De Coredem
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La biodiversité commensale regroupe l'ensemble des organismes vivants non domestiques qui vivent et se développent en symbiose avec l'homme. Le rat, le pigeon et le cafard sont des figures majeures de la biodiversité commensale liée au développement urbain.

les trois compartiments de la biodiversité

La biodiversité se compose de trois compartiments:

  • la biodiversité domestique qui regroupe les espèces animales ou végétales domestiquées par l'homme telles que le blé, la courgette, le chien, le cheval;
  • la biodiversité naturelle ou sauvage regroupe les espèces animales ou végétales qui se développent dans les espaces pas ou peu anthropisés telles que le loup, le sequoïa géant ou le requin blanc;
  • la biodiversité commensale regroupe les espèces animales ou végétales qui se développent spontanément dans les espaces fortement anthropisés (ville, campagne, forêt cultivées).

limite entre biodiversité sauvage et commensale

Il n'est pas toujours aisé de fixer une limite générale entre biodiversité sauvage et biodiversité commensale. Si certaines espèces se sont spécialisées au point d'apparaître comme ayant co-évolué (c'est notamment le cas du rat d'égout) d'autres espèces opportunistes, comme le renard sont présentes autant en ville qu'en campagne.

En revanche, il est plus aisé de distinguer la biodiversité sauvage et la biodiversité domestique dans une station particulière. En un lieu donné, l'abandon de l'exploitation par l'homme se traduit en effet par une évolution souvent rapide de l'écosystème. C'est le cas des espèces végétales dites "messicoles": les fleurs liées aux cultures et modes de moisson traditionnels. L'intensification mais également l'abandon des cultures les font disparaître. C'est également le cas de fleurs emblématiques comme les orchidées dont la présence est généralement liée au pâturage extensif.

incidence sur la conservation

La confusion entre biodiversité domestique et sauvage et l'usage pose des problèmes de communication dès lors qu'il s'agit de conserver la biodiversité commensale suite à l'abandon de pratiques. En effet, certains programmes de conservation maintiennent de manière volontaire les milieux ouverts (fauche et retrait des fauches pour maintenir un milieu appauvri en matière organique et empêcher le développement des ligneux). Cette biodiversité est donc maintenue par une intervention constante et déterminée de l'homme qui bloque l'évolution spontanée du milieu. De telles pratiques rentrent difficilement dans le schéma binaire commun naturel/artificiel. D'où le développement de concepts comme la valeur patrimoniale d'une espèce.




Notes et références de l'article

Voir aussi

Articles connexes

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